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Aide à domicile: Pourquoi la formation classique ne suffit plus

Introduction Dans les structures d’aide à domicile, le turnover, l’absentéisme et la démobilisation des salariés ne sont pas de simples aléas. Ils sont les manifestations d’un mal-être plus profond, que ni les grilles salariales ni les dispositifs de formation standardisés ne suffisent à corriger.

Et si, pour bâtir une véritable qualité de vie au travail (QVCT), il fallait d’abord comprendre les freins invisibles qui minent l’engagement des aidantes au quotidien ?

1. Le constat terrain : au-delà des chiffres, une fatigue silencieuse Depuis plusieurs années, Risch Conseil accompagne des structures d’aide à domicile sur tout le territoire. Un constat s’impose, presque partout : les salariées intervenantes sont souvent peu investies, parfois absentes ou en retrait, rarement en posture d’engagement durable.

Ce manque d’adhésion n’est pas un problème de motivation individuelle, mais bien un révélateur systémique : beaucoup d’entre elles n’ont pas choisi ce métier par vocation, mais par nécessité. Leur rapport au travail est utilitaire, distant. Et là où l’on attend bientraitance, autonomie, présence attentive, elles font ce qu’elles peuvent avec les moyens (souvent faibles) dont elles disposent.

2. Quand la formation classique ne touche plus sa cible Face à ces constats, la réponse institutionnelle est souvent la même : proposer des formations. Et pourtant, celles-ci restent trop souvent lettre morte. Faible participation, absentéisme, retards… les signaux désengagés sont là.

La raison ? Ces formations sont conçues selon des modèles standards, pensées pour un public compétent, disponible, connecté. Or, les salariées d’aide à domicile sont souvent peu à l’aise avec le français, peu familières des outils numériques, et parfois peu acculturées à la dynamique de formation continue.

Un exemple récent : lors de quatre sessions de secourisme animées par Risch Conseil, les deux sessions destinées aux managers ont affiché une participation exemplaire. Enthousiasme, assiduité, interactions. Les deux autres, pour les salariées intervenantes, ont connu 60 % d’absentéisme, des départs anticipés et un désintérêt manifeste.

3. Une autre voie : la formation ancrée dans le réel Plutôt que de forcer l’adhésion à des formats inadaptés, il est urgent de proposer des parcours de formation qui tiennent compte des spécificités du secteur. Cela suppose d’agir sur plusieurs plans :

  • Créer un lien de confiance préalable, avec les salariées comme avec les encadrants.

  • Concevoir des contenus adaptés aux niveaux de langue et de littératie digitale.

  • Développer des approches pédagogiques actives, concrètes, valorisantes.

  • Réinscrire la formation dans un projet collectif et non comme une obligation isolée.

C’est dans cette direction que nous travaillons chez Risch Conseil : construire des parcours de professionnalisation sur-mesure, à partir de ce que vivent réellement les équipes. Et permettre aux structures d’améliorer leurs indicateurs (absentéisme, turnover, climat social) sans jamais oublier qu’il s’agit d’humain.

Conclusion : Aider les aidantes, avant de leur demander d’aider Il est temps de renverser la perspective. Avant de demander aux salariées d’aide à domicile d’être disponibles, bientraitantes, engagées, il faut commencer par les aider, elles. Leur offrir des espaces d’écoute, de reconnaissance, d’évolution réelle. Sans cela, la QVCT restera un concept déconnecté du terrain.

Vous rencontrez ces enjeux dans votre structure ? Risch Conseil conçoit des accompagnements personnalisés, adaptés à vos salariés et 100 % pris en charge par les OPCO grâce à notre certification Qualiopi.

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